Construite en 1896, cette maison de maître fut le toit de brasseurs installés sur l’ancienne terre des croisiers de la Sainte-Croix. Elle fut ensuite une résidence privée pour des retraités jusqu’à ce qu’elle soit laissée sans activité pendant un certain temps.
Depuis son abandon, elle connaît une épidémie de mérule, rongeant la partie gauche de la charpente. Mais un grand trésor illuminant l’escalier de bois perdure dans le temps : un grand vitrail de 1952, du maître-verrier Étienne Delannoy, qui sera sauvé par un architecte de France lors de la réflexion sur la destruction de cette demeure.




Aujourd’hui, le lieu regorge de souvenirs laissés par les occupants. L’atmosphère qui en dégage est parfois pesante, surtout au troisième étage avec la toiture rongée. Néanmoins, les couleurs des tapisseries et du vitrail restent éclatantes, faisant de cette bâtisse un endroit reposant et serein, surtout au petit matin d’un levé de soleil.
Ainsi, avec la lumière qu’offre la maison, j’ai voulu mettre en scène à la fois le temps figé et l’imagination de la vie quotidienne.





Un grand merci aux propriétaires pour m’avoir donné l’accès à cette maison.